Note: Il s'agit d'une histoire que écrite il y a quatre ans. Certains d'entre vous la connaisse déjà bien. Rien de nouveau donc mais je suis retombé dessus et j'ai le plaisir de vous la ré-offrir en postant tous les jours un nouveau chapitre.
Chapitre 1:
Mon devoir est de tuer. Frapper mortellement, en une fraction de seconde, ce qui est condamné à mort. Par qui? Pourquoi? Peu importe, la guerre n’admet pas de questions. Opposants au régime, hommes et femmes errants, soldats ennemis, rebelles financés par les puissances étrangères, enfants, vieillards, autant de noms pour une seule et même réalité: ma cible!
Frapper mortellement. Tuer. Le temps qui nous étouffe, la mort qui nous guette, sont tous deux invisibles. Peut-on arrêter le temps et vaincre la mort en tuant soldats, paysans, mercenaires, intrus venus d’on ne sait quel coin du monde? Détruire. Anéantir. Je ne laisserai personne vivant.
Il suffit d’un survivant pour que l’irrémédiable ait lieu: l’accusation. Et avec cette chienne malpropre, la condamnation et la peine. Car dés qu’une bouche s’ouvre, un trou noir se creuse dans le monde, et avec lui un suspens: que dira cette bouche? Quelle vérité proférera t’elle?
Les gens sont avides d’évènements. Râles et gémissements parlent aussi. Diable! Les bouches humaines ont toutes la mauvaise habitude de parler, difformité dont nous n’avons guère besoin. Race maudite, je ferai de vous un tas de viande hachée. Adorateurs du verbe, candidats aux épanchements en discours blasphématoires, tribuns malintentionnés, hyènes puantes, votre cervelle volera en éclat! Plaintes, revendications, propositions de règlement pacifiques proclamation de nouvelles lois, discours acharnés à dire ce qui se passe, il n’y a pas de place pour vous; faut vous éliminer les uns après les autres, systématiquement, dans l’ordre de votre apparition.
Dois-je je jurer? Après moi ne restera aucune bouche parlante. Après mon dernier coup de fusil, l’ordre régnera. Je participe à ce conflit pour éliminer cette anomalie porteuse de paroles insensées qu’est l’homme. Mon fusil se charge d’éliminer cette hideuse source de mots qui n’existe que pour salir, crier la révolte et inciter à la désobéissance. Si ils ne parlaient pas, si ils ne proféraient pas, leurs hallucinés sur le droit à la vie, au bonheur et à la terre, qui, selon eux, leur appartient, alors qu’elle est depuis toujours à nous, il n’y aurait pas de guerre. La guerre a lieu parce qu’il y a trop de bouches parlantes. trop de calomnie.
Celui qui accepte l’ordre et obéit à la loi ne peut jamais être l’origine du mal. Source du malheur. cause du besoin de régler les choses avec les armes.
Chapitre 1:
Mon devoir est de tuer. Frapper mortellement, en une fraction de seconde, ce qui est condamné à mort. Par qui? Pourquoi? Peu importe, la guerre n’admet pas de questions. Opposants au régime, hommes et femmes errants, soldats ennemis, rebelles financés par les puissances étrangères, enfants, vieillards, autant de noms pour une seule et même réalité: ma cible!
Frapper mortellement. Tuer. Le temps qui nous étouffe, la mort qui nous guette, sont tous deux invisibles. Peut-on arrêter le temps et vaincre la mort en tuant soldats, paysans, mercenaires, intrus venus d’on ne sait quel coin du monde? Détruire. Anéantir. Je ne laisserai personne vivant.
Il suffit d’un survivant pour que l’irrémédiable ait lieu: l’accusation. Et avec cette chienne malpropre, la condamnation et la peine. Car dés qu’une bouche s’ouvre, un trou noir se creuse dans le monde, et avec lui un suspens: que dira cette bouche? Quelle vérité proférera t’elle?
Les gens sont avides d’évènements. Râles et gémissements parlent aussi. Diable! Les bouches humaines ont toutes la mauvaise habitude de parler, difformité dont nous n’avons guère besoin. Race maudite, je ferai de vous un tas de viande hachée. Adorateurs du verbe, candidats aux épanchements en discours blasphématoires, tribuns malintentionnés, hyènes puantes, votre cervelle volera en éclat! Plaintes, revendications, propositions de règlement pacifiques proclamation de nouvelles lois, discours acharnés à dire ce qui se passe, il n’y a pas de place pour vous; faut vous éliminer les uns après les autres, systématiquement, dans l’ordre de votre apparition.
Dois-je je jurer? Après moi ne restera aucune bouche parlante. Après mon dernier coup de fusil, l’ordre régnera. Je participe à ce conflit pour éliminer cette anomalie porteuse de paroles insensées qu’est l’homme. Mon fusil se charge d’éliminer cette hideuse source de mots qui n’existe que pour salir, crier la révolte et inciter à la désobéissance. Si ils ne parlaient pas, si ils ne proféraient pas, leurs hallucinés sur le droit à la vie, au bonheur et à la terre, qui, selon eux, leur appartient, alors qu’elle est depuis toujours à nous, il n’y aurait pas de guerre. La guerre a lieu parce qu’il y a trop de bouches parlantes. trop de calomnie.
Celui qui accepte l’ordre et obéit à la loi ne peut jamais être l’origine du mal. Source du malheur. cause du besoin de régler les choses avec les armes.
Dernière édition par Vodka Da Smirnoffka le 2012-08-06, 05:24, édité 1 fois